Le promoteur: Novartis
Novartis MAJ Il y a 4 ans

Étude CABL001A2301 : étude de phase 3 randomisée comparant l’efficacité de l’asciminib à celle du bosutinib chez des patients ayant une leucémie myéloïde chronique en phase chronique traitée par au moins deux inhibiteurs de tyrosine kinase. [Informations issues du site clinicaltrials.gov et traduites par l'INCa] La leucémie myéloïde chronique est l’un des types les moins courants de leucémie chez l’adulte, elle affecte rarement les enfants. C’est un cancer qui prend naissance dans les cellules souches du sang qui se transforment en différents types de cellules avec des fonctions distinctes. Les cellules souches myéloïdes anormales se transforment en granulocytes cancéreux (malins). La leucémie myéloïde chronique découle de l'activité de la protéine BCR-ABL1 qui entraînent une croissance et une survie dysrégulées des cellules leucémiques. On dit qu’elle est chronique parce qu’elle se développe lentement. Les inhibiteurs de la tyrosine kinase constituent le traitement de première intention pour la plupart des personnes ayant de leucémie myéloïde chronique. Le bosutinib est un inhibiteur de la tyrosine kinase qui bloque la croissance et la propagation des cellules tumorales et cible le site de liaison à l’ATP. Certains patients développent une résistance aux médicaments due aux mutations du site ATP empêchant ainsi la liaison des médicaments. L’asciminib est le premier inhibiteur de BCR-ABL1 en phase de recherche clinique. Il se lie à BCR-ABL1 et exerce une activité contre les mutations du site ATP empêchant la liaison des médicaments. L’objectif de cette étude est de comparer l’efficacité de l’asciminib à celle du bosutinib chez des patients ayant une leucémie myéloïde chronique en phase chronique traitée par au moins deux inhibiteurs de tyrosine kinase. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes. Les patients du 1er groupe recevront de l’asciminib 2 fois par jour. Le traitement sera répété en l’absence de progression ou d’intolérance. Les patients du 2e groupe recevront du bosutinib 1 fois par jour. Le traitement sera répété en l’absence de progression ou d’intolérance. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 8 ans après le début de l’étude.

Essai ouvert aux inclusions
Novartis MAJ Il y a 4 ans
Essai clos aux inclusions
Novartis MAJ Il y a 4 ans

Étude BYLieve : étude de phase 2 mesurant l’efficacité et la sécurité d’emploi de l’alpelisib associé au fulvestrant ou au létrozole chez des patients ayant un cancer du sein de stade avancé avec mutation sur le gène PIK3CA, récepteur hormonal (HR) positif, HER2 négatif ayant progressé pendant ou après un traitement par inhibiteur de CDK 4/6. [Informations issues du site clinicaltrials.gov et traduites par l'INCa] Le cancer du sein est le type de cancer le plus fréquemment diagnostiqué chez la femme mais il existe aussi des cas chez l’homme. Environ 75 % des patientes ménopausées ayant un cancer du sein sont positives pour le récepteur hormonal, un facteur pronostique du cancer du sein et prédictif de la réponse à l’hormonothérapie. Les oestrogènes sont des hormones féminines qui favorisent la croissance de certaines cellules y compris celle des cellules du cancer du sein. On retrouve des récepteurs aux oestrogènes à la surface ou à l’intérieur des cellules. Lorsque les cellules cancéreuses possèdent un nombre significatif de récepteurs hormonaux, le traitement proposé consiste généralement en une hormonothérapie, un traitement qui empêche l’action stimulante des hormones féminines sur les cellules tumorales. Malgré l’efficacité de l’hormonothérapie, de nombreuses tumeurs positives pour les récepteurs hormonaux présentent une résistance à cette thérapie. Un tiers des patientes ayant un cancer du sein primaire positif pour le récepteur hormonal présentent un haut risque de récidive après une chimiothérapie néoadjuvante standard. Par conséquent, il est nécessaire de trouver des alternatives de traitement plus efficaces. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité et la sécurité d’emploi de l’alpelisib associé au fulvestrant ou au létrozole chez des patients ayant un cancer du sein de stade avancé avec mutation sur le gène PIK3CA, récepteur hormonal (HR) positif, HER2 négatif ayant progressé pendant ou après un traitement par inhibiteur de CDK 4/6. Les patients seront répartis en deux groupes selon le traitement reçu avant leur participation à l’étude. Les patients du premier groupe recevront de l’alpelisib une fois par jour associé à du fulvestrant le premier et le quinzième jour de la première cure puis le premier jour des cures suivantes en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients du deuxième groupe recevront de l’alpelisib une fois par jour associé à du létrozole une fois par jour en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant une durée d’environ deux ans.

Essai ouvert aux inclusions